Activités humaines

 

Le Val de Loire Bocager évolue sous l’influence des facteurs naturels mais aussi des activités humaines, dont certaines ont contibué à façonner ces espaces remarquables.

Celles-ci peuvent être regroupées autour de 4 catégories :
-    Activités agricoles et sylvicoles ;
-    Activités de tourisme et de loisirs ;
-    Activités industrielles et d’extraction de granulats ;
-    Aménagement du territoire et urbanisme.

 

Les actions préconisées par le DOCOB cherchent à maintenir, voire encourager les activités favorables à la préservation des enjeux Natura 2000.

 

 

 

 

 

En raison de leur forte implantation au sein du territoire, les exploitants agricoles sont des partenaires incontournables de la mise en œuvre des actions Natura 2000. Ils sont les principaux acteurs du maintien et/ou du retour des pratiques agricoles garantissant le bon état de conservation des habitats naturels agropastoraux.

En effet, les prtaiques agricoles et notamment l'élevage extensif permet le maintien de milieux semi-naturels propices à la biodiversité, comme le bocage et les prairies.

Le bocage désigne un type de paysage agraire, résultant des évolutions conjuguées du milieu naturel et de la société rurale. Les réseaux de prairies, haies, talus et fossés sont des éléments fonctionnant comme des corridors biologiques. Les mares et les arbres isolés complètent cet ensemble pour créer un bocage écologiquement riche. A l’échelle nationale,le bocage est plutôt rare comme illustré sur la carte ci-contre. Il est en forte régression depuis le remembrement agricole et le phénomène semble se poursuivre. Au-delà du pôle écologique, le bocage a de nombreuses utilités : stockage de carbone, épuration de l’eau, écrêtage des crues, production de ressources en bois, protection des sols, esthétique paysagère, protection des cultures et des animaux d’élevage. Le bocage est le milieu dominant de la ZPS et résulte des pratiques agricoles passées et actuelles. Le bocage du Val de Loire se caractérise par un réseau assez dense de haies basses ponctué d’arbres de haut-jet. Les arbres isolés et les mares présents au sein des prairies participent également à cette richesse écologique. Il procure lieu de refuge, de nourriture et de reproduction à de nombreuses espèces animales, comme la pie-grièche écorcheur.

Les prairies sont des formations herbacées hautes (hauteur moyenne de 80 cm) et sont l’habitat le plus représenté du site. Il s’agit essentiellement de prairies pâturées. Principalement situées dans le lit majeur, ces formations abritent une diversité importante de fleurs et de graminées. Certaines présentent des végétations humides d’autres sont plus mésophiles, d’autres combinent ces deux faciès selon la topographie et la nature du sol. Leur intérêt est directement lié aux pratiques de pâturage, qui peuvent favoriser une grande diversité floristique selon l’intensité de celui-ci, les périodes et des apports effectués. Les prairies de fauche elles, favorisent d’autres cortèges floristiques et peuvent être rattachables à l’habitat Natura 2000 6510 « Pelouses maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis) », plus couramment appelé prairie à fromental. Ces prairies peuvent être à la fois fauchées et pâturées. Leurs diversités et leurs fleurs, quand elles ne sont pas fauchées trop tôt, attirent les insectes et leurs prédateurs comme la pie-grièche écorcheur ou encore le faucon hobereau. On les retrouve souvent dans les périmètres de protection des puits de captage.